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Flandre-Occidentale

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Grand Prix des Générations Futures

« Beauvent fait quelque chose que nous préférons ne pas laisser à des tiers : produire de l’énergie renouvelable et partager les bénéfices obtenus avec nos associés. En même temps, nous sensibilisons nos associés à bien économiser l’énergie. » (Niko Deprez de Beauvent scrl).

Teaser:

Beauvent investit dans l’énergie éolienne, les panneaux solaires et l'efficience énergétique et sensibilise ses associés en matière d’économies d’énergie.

Website:

www.beauvent.be

Soutenabilité:

PLANET - Apprendre à économiser

Beauvent produit annuellement 5 500 000 kWh grâce à l’énergie éolienne et 2 000 000 kWh grâce à l’énergie solaire. « Aujourd’hui, nous avons une capacité qui nous permet de fournir du courant vert à 2142 ménages. Si nous réussissions à réduire de 25% la consommation de nos associés, nous pourrions garantir la consommation annuelle de 2800 ménages, explique Niko Deprez. Beauvent est le créateur et le financeur de l'asbl "BAS Bouwen" ("caculs et conseils pour construire malin" en néerlandais). La mission de l'asbl est de contribuer à la réduction de l'empreinte écologique dans le secteur de la construction, où beaucoup d'énergie peut être économisée. Depuis 2014, Beauvent investigue d'autres manières d'augmenter l'efficience énergétique, par exemple en investissant dans la cogénération. Des investissements dans des réseaux de chaleur permettant de récupérer la chaleur résiduelle sont également à l'étude.

PEOPLE - L’union fait la force

Pour Beauvent, la création d’une base sociale, la proximité et l’intégration dans le quartier ne sont pas des paroles en l’air. Des réunions informatives sont organisées avec les habitants du quartier avant la construction de nouvelles turbines éoliennes et le lancement de grands projets de panneaux solaires. Toutes les personnes intéressées peuvent s’associer au projet et jouir des bénéfices. Néanmoins, le profit économique n’est pas le premier objectif. Beauvent aide les écoles, les organisations sans but lucratif et les autorités à rendre leur consommation d’énergie plus verte à un tarif accessible. Enfin, celui qui souhaite créer sa propre coopérative d’énergie peut obtenir toutes les informations nécessaires auprès de la Beauvent.

PROSPERITY & PARTICIPATORY GOVERNANCE - Savoir local

Beauvent est une société rentable qui crée les conditions financières permettant d’investir dans l’énergie renouvelable et l'efficience énergétique. La coopérative veille à ce que les bénéfices obtenus grâce à la production d’énergie boostent l’économie locale plutôt que d’alimenter de grands groupes aux capitaux étrangers. Une démarche qui crée des emplois et du savoir–faire locaux dans un secteur qui a de belles perspectives d’avenir. De plus, les associés ont également leur mot à dire dans la gestion de Beauvent. Tous ont une voix à l’assemblée générale, quelque soit le nombre d’actions qu’ils possèdent. Ils sont régulièrement invités à participer à la prise de décisions ou à assister à des ateliers de réflexion sur des sujets spécifiques. On dit parfois que pour améliorer le monde, il faut commencer par soi-même. Beauvent nous en livre la preuve absolue!

L'avis du jury 2012 du "Grand Prix pour les Générations Futures"

Ce qui a séduit :

BeauVent est un projet cohérent et solide qui a déjà démontré son efficacité. La société coopérative est mûre et l’ asbl s’investit dans la sensibilisation. Un bel exemple de réussite en 2012, désignée « année de la société coopérative ». Aussi, la proximité est un grand atout. Enfin, les citoyens s’engagent collectivement dans un secteur prometteur.

Le défi :

Si la coopérative est ouverte à tous avec une forte dimension participative, elle aurait toutefois intérêt à étendre ses projets vers les groupes sociaux à risques. Son défi serait d’intégrer à ce projet énergétique une dimension sociale.

Tout a commencé en 2000, le jour où quelques familles du Westhoek ont cherché à construire une maison permettant de faire des économies d’énergie, sans pour autant faire de concessions au niveau du confort. Le premier pas consistait à acheter des matériaux durables ; les panneaux solaires et l’énergie éolienne viendraient ensuite compléter le tableau. En découvrant que les petites turbines éoliennes n’étaient pas rentables, les familles se sont associées et ont commencé à convaincre leur entourage d’investir ensemble dans des turbines plus grandes. Cette démarche a marqué la naissance d’une coopérative qui compte en 2016 près de 3.000 associés. Beauvent investit dans l’énergie éolienne, les panneaux solaires et l'efficience énergétique. L’asbl BAS Bouwen se consacre quant à elle à la sensibilisation et au conseil en matière d’économies d’énergie. Beauvent donne aussi l’exemple : la société a transformé un bateau-logement en bureau basse énergie, et ses employés se déplacent en train, en vélo, en scooter électrique ou en voiture d’entreprise roulant à l’huile de colza.

Investir ensemble dans l’énergie renouvelable

Year of contest:

2008

Contest result:

Laureate

Location:

Anvers

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Tournée générale

Voyez comment la Fondation soutient les jeunes et leurs idées ou initiatives à 360°, découvrez-le ici en images :

Teaser:

Ecopower est la plus grande coopérative énergétique de notre pays. Active depuis 1999 comme producteur et fournisseur d'énergies renouvelables, elle compte aujourd'hui plus de 38.000 clients.

Website:

www.ecopower.be

Soutenabilité:

PARTICIPATORY GOVERNANCE - C’est notre énergie

De par son approche coopérative, Ecopower est une entreprise particulièrement originale dans le domaine des énergies renouvelables. D’autant plus qu’il ne s’agit pas seulement d’un statut juridique, mais d’une philosophie qui se traduit à travers tout son fonctionnement : pour Ecopower, l’énergie est un bien commun. C’est pourquoi l’entreprise ne fait pas que construire des éoliennes, mettre en marche des centrales électriques et recruter des clients.

Il est à chaque fois très important de rendre ces derniers actifs dans leur approvisionnement en énergie. Les éoliennes sont donc placées uniquement après une large concertation avec les riverains, et ceux-ci ont aussi la possibilité de devenir coopérateurs, et donc copropriétaires de la centrale. De même, pour une centrale électrique, on fait appel aux agriculteurs locaux en tant que fournisseurs. Ainsi, qui veut devenir client doit d’abord être coopérateur. La coopérative n’est pas un « club » élitiste. Au contraire, elle est ouverte à tous : il suffit d’acquérir une part au prix de 250 euros.

Ecopower investit également beaucoup dans l’accompagnement de ses clients. Plutôt que de dévier leurs demandes vers un call center, l’organisation accorde de l’importance à chacun, et lui fournit un soutien direct et accessible. Chaque coopérateur est aussi important, et bénéficie d’une voix à l’Assemblée Générale, que celui-ci possède une ou cinquante parts.

PLANET - Renouvelables, mais pas encore infinies

Ecopower investit uniquement dans la production d’énergies renouvelables. En 2008, l’entreprise possède trois éoliennes et une centrale électrique à l’huile de colza à Eeklo, ainsi que des petites centrales hydroélectriques à Rotselaer et à Overijse. Elle participe également à une éolienne à Gistel, et à un grand projet d’éoliennes dans la zone portuaire de Gand (Kluizendok). Par ailleurs, l’organisation soutient les coopérateurs qui désirent installer des panneaux photovoltaïques sur leur toit, via son projet PV-privé. Autant de manières différentes de produire de l’énergie de manière durable.

Malheureusement, toutes ces formules n’offrent pas encore actuellement une capacité suffisante pour répondre aux besoins et à la demande. Et l’entreprise s’attache également à diminuer la consommation d’énergie chez ses clients. Car moins ces derniers utilisent d’énergie, plus cela laisse de la place pour de nouveaux clients… C’est grâce à son rapport si particulier avec ses clients/ coopérateurs qu’Ecopower peut porter ce message avec une grande force de persuasion…

En Région flamande, n’importe qui peut se fournir en énergie auprès d’Ecopower ; il suffit de devenir coopérateur. Pas de frais d’abonnement à débourser : le client ne paie que pour l’énergie qu’il utilise.

PROSPERITY - Un investissement intéressant et ouvert à tous

Ecopower est une organisation rentable. Mais en tant que coopérative, son but n’est pas la maximalisation des bénéfices. L’entreprise investit une grande part de ses bénéfices dans de nouveaux projets, pour lesquels le rendement visé peut être légèrement inférieur à celui que poursuivent les acteurs privés sur le marché de l’énergie. Car ce qui compte, c’est la valeur ajoutée pour la société.

Ce qui n’empêche pas les coopérateurs de pouvoir compter chaque année sur un joli rendement. Ces dernières années, celui-ci s’élevait à chaque fois à 6 %. De par sa vision de la société, Ecopower tient également à ne pas exclure les plus faibles socialement. Ainsi, l’entreprise cherche des solutions sur mesure pour ceux pour qui l’achat d’une part n’est pas si évident, ou pour les clients qui ont des problèmes pour payer leur facture d’énergie.

Energie durable, rôle central pour le coopérateur, service clientèle à visage humain : Ecopower dispose de nombreux atouts pour se développer à la vitesse de l’éclair. La perspective est séduisante, mais l’entreprise a suffisamment les pieds sur terre pour se rendre compte qu’une croissance trop rapide pourrait mettre sous pression sa qualité et sa culture. Voilà pourquoi elle grandit avec prudence… Car on ne joue pas avec son avenir.

LES DEFIS

Tenir à l’oeil la dimension sociale, afin de rendre l’énergie « verte » réellement accessible à tous.

L'avis du jury 2008 du "Grans Prix des Générations Futures"

Ce qui a séduit :

Ecopower décline le concept de coopération à travers tout son fonctionnement, faisant de son slogan « investir ensemble dans l’énergie renouvelable » un leidmotiv.

Le défi :

Tenir à l’oeil la dimension sociale, afin de rendre l’énergie « verte » réellement accessible à tous.

Voyez comment la Fondation soutient les jeunes et leurs idées ou initiatives à 360°, découvrez-le ici en images :

Ecopower scrl est une coopérative active sur le marché des énergies renouvelables.

Outre, la production d’énergie renouvelable, principalement d’énergie éolienne, elle travaille à la sensibilisation du public à l’efficacité énergétique, et elle fournit de l’énergie verte à ses coopérateurs. Ecopower attache une grande importance à son statut de coopérative, et partage ses profits avec les membres.

Leader européen en produits végétaux

Year of contest:

2010

Contest result:

Laureate

Location:

Flandre-Orientale

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Tournée générale

Grand Prix des Générations Futures

Alpro était à l'origine un rêve idéaliste de Philippe Vandemoortele et, en 1980, la société a trouvé sa place au sein du groupe Vandemoortele.

Teaser:

Fabriquant de produits alimentaires au soja, Alpro s’est, dès sa création, préoccupée du juste équilibre entre les 3P : « People », « Planet» et « Profit».

Website:

www.alpro.com

Soutenabilité:

PROFIT - Au-delà du profit…

Alpro est le résultat d’un rêve idéaliste de Philippe Vandemoortele. La société a été fondée en 1980 au sein du Groupe Vandemoortele ; depuis Alpro n’a pas arrêté de grandir. Aujourd’hui, la société réalise un chiffre d’affaires de 260 millions euros. Avec des installations de production dans 5 pays, elle emploie 700 personnes. En 2009, le Groupe Dean Foods a acheté Alpro au prix de 325 millions d’euros.

Si la croissance et le profit sont importants pour Alpro, la société veut prendre ses responsabilités sur le plan social et environnemental. Elle applique cette vision multidimensionnelle dans la formulation de ses objectifs d’entreprise (balanced scorescard) et l’évaluation de ses performances. Les dimensions, « People », « Planet » et « Profit » sont traitées toutes les trois sur un pied d’égalité au plus haut niveau de l’entreprise.

PLANET - parce que l’environnement est important aussi

Alpro a pris des engagements très importants pour l’avenir, par exemple atteindre un niveau d’émission zéro CO2 en 2020. Aujourd’hui, la société fait également de grands efforts pour réduire sa consommation en eau et en énergie. Elle essaie aussi de traiter ses eaux industrielles d’une façon plus écologique.
Un composant essentiel mais complexe dans l’histoire de développement durable d’Alpro est son produit de base : le soja pour consommation humaine. En soi, le soja est meilleur pour l’environnement que les produits laitiers et la viande, dont il est une réelle alternative comme source de protéine. Mais la culture du soja pose quelques objections majeures : elle contribue au déboisement des régions tropicales et dans nombre de cas, des fèves génétiquement modifiées (OGM) sont utilisées.

C’est pourquoi Alpro a choisi de travailler uniquement avec du soja «durable» , issu de fèves naturelles (sans OGM) qui n’ont pas été cultivées sur des terrains gagnés sur la forêt. Pour garantir cela, Alpro travaille avec un système sophistiqué de suivi qui doit assurer la traçabilité des fèves. Les fèves sont par exemple transportées vers ses usines via un flux de marchandises totalement isolé des circuits classiques de transport de soja «OGM».

PEOPLE - Le souci des personnes et le contact avec le société

Qui dit « développement durable » dit bien-être de l’homme. Alpro attache donc beaucoup d’importance aux conditions de travail des cultivateurs et des ouvriers locaux qui approvisionnent sa chaîne de production. Dans sa propre entreprise, Alpro investit beaucoup dans le développement personnel de ses employés. Par exemple, la société a développé un programme comprenant une dizaine d’initiatives qui visent à concilier vie professionnelle et vie familiale.

Au niveau nutritionnel, il est reconnu que les produits à base de soja sont particulièrement intéressants : sans cholestérol et pauvres en acides gras saturés, ils sont par contre très riches en protéines et en acides aminés essentiels.

Alpro considère qu’il est important d’assumer sa responsabilité sociale en tant qu’entreprise (RSE) et donc d’être un acteur social responsable. Ceci se traduit notamment par le soutien de projets qui visent à garantir la sécurité alimentaire dans les pays du Sud, mais aussi par la mise en place d’une concertation structurée avec les différentes parties prenantes liées à ses activités. Dpuis 2010, Alpro publie annuelement un rapport complet centré sur la responsabilité sociale de l’entreprise.

LES DEFIS

Alpro est, à juste titre, fier de ses produits et de sa chaîne de production. Mais une question importante s’impose : comment à l’avenir cette société compte-t’elle rendre ses produits accessibles à tous, y compris aux consommateurs aux plus bas revenus ? Le deuxième défi consiste à comment quitter le marché de niche pour s'intégrer dans un marché de masse sans nuire à sa durabilité.

Motivation du jury du "Grand prix des Générations Futures" 2010

Tout d’abord pour sa grande taille et son effet levier possible sur tout un secteur industriel ! Si « small is beautiful », le message du jury est que « big » se doit d’évoluer et de devenir « beautiful » également, si l’on veut voir notre société évoluer vers le développement durable. Alpro, de par son engagement constant en faveur d’un développement durable, constitue un excellent ambassadeur auprès de ses pairs.

Ensuite, comme en 2009 qui avait vu l’asbl EVA prônant un végétarisme « bon pour les gens et la planète » être couronnée, le jury veut adresser un signal à toute l’industrie alimentaire. Il est grand temps que le poids de la viande dans l’assiette des Européens diminue, tant pour des raisons de santé publique que de poids, à terme totalement insupportable, sur l’environnement. L’industrie se doit de proposer des produits alternatifs attrayants et intégrés à nos modes de vie. Ces produits alternatifs sont le coeur de l’activité d’Alpro et cela mérite d’être encouragé par les générations Futures !

Ensuite, le jury a apprécié le constant effort d’Alpro tout au long de sa supply chain en matière de développement durable dans le Sud : prospérité, environnement, aspects sociaux et participation y retrouvent leur compte. Ainsi, il faut souligner les efforts mis en oeuvre pour garantir l’utilisation de soja sans OGM, issus de zones où l’on ne déforeste pas pour produire du soja ou pour le bien-être des agriculteurs engagés dans la production du soja utilisé. Le tout contrôlé et certifié par un organisme indépendant. De même, ici en Europe, le jury a apprécié les efforts d’Alpro en matière de bien-être de ses employés, mais aussi de moindre consommation d’énergie (comme sa volonté, et ses premiers succès, à viser l’entreprise «carbon neutral»). Tendre vers un développement durable est un processus d’amélioration continue, c’est pourquoi le jury incite Alpro à poursuivre et à aller plus loin dans tous ces domaines !

Enfin, le jury a bien sûr été interpellé par le rachat d’Alpro en 2009, par le géant du lait en Amérique du Nord, Dean Foods. Le jury veut y voir un défi supplémentaire pour Alpro de renforcer, au sein de l’ensemble du groupe dont il fait désormais partie, la transition en cours vers des modes de production durables. Et alors que Dean Foods a déjà développé toute une division de produits bio et « alternatifs » pour l’Amérique du Nord, le jury veut également voir dans ce rachat le signe renforcé d’un engagement du groupe vers un rééquilibrage massif en faveur des protéines végétales, et ce, bien au-delà d’une stratégie de niche “haut de gamme”. Alpro, le Groupe Dean Foods, la planète et ses habitants ont tout à gagner d’un tel engagement à long terme !

Alpro était à l'origine un rêve idéaliste de Philippe Vandemoortele et, en 1980, la société a trouvé sa place au sein du groupe Vandemoortele.

L'entreprise a été pionnière dans la fabrication de boissons végétales à base de soja, mais a étendu depuis sa gamme avec des margarines, des desserts, différentes sortes de yaourt et de la crème, et plus recemment, d'autres boissons végétales à base d'amande, de noisette, de riz, d'avoine ou de noix de coco. Alpro est le segment européen de la société américaine The WhiteWave Foods Company, et est le leader européen en alimentation végétale. Aujourd'hui, Alpro engage plus de 800 personnes.

Jolie petite maison passive pour un budget raisonnable

Year of contest:

2012

Contest result:

Finalist

Location:

Flandre-Occidentale

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THE BLUE HOUSE/

Teaser:

The Black house est une maison passive de 120 m2, efficace au niveau énergétique et esthétique. Un père a fait construire pour lui et sa fille cette habitation, accolée à celle de ses parents.

Soutenabilité:

Prosperity

L’essentiel pour limiter les dépenses et pour que le projet soit financièrement tenable était de construire de façon très compacte. De plus, autant que possible, le propriétaire a contribué activement à la construction. Enfin, une fois le projet terminé, une maison passive limite les coûts énergétiques.

People

Cette maison « kangourou », construite à côté de celle des parents, encourage le rapprochement humain : trois générations de la même famille peuvent s’entraider. Le propriétaire habite tout près de son lieu de travail, de ses amis et l’école de sa fille est à deux pas.

Planet

Une maison passive ne nécessite pas de chauffage et procure une température agréable de manière continue. De même, l’utilisation de panneaux solaires pour l’eau chaude et l’électricité respectent l’environnement.

Participation

Parvenir à rentrer à temps le certificat de Maison Passive a été un réel défi. L’architecte, le propriétaire et toute l’équipe de l’entrepreneur ont tout fait pour travailler rapidement et de manière efficace afin que le projet puisse être introduit dans les délais. Ce fut un réel travail d’équipe.

L'avis du jury 2012 THE BLUE HOUSE/

Cette maison est une solution simple, efficace, écologique et intemporelle facilement reproductible. Un exemple pour tous les jeunes architectes !

Le propriétaire a été profondément marqué par l’incendie de la maison basse énergie qu’il venait de construire. Devait-il la reconstruire telle quelle ou irait-il vers une maison passive complètement neuve ?
Lorsque s’est présentée la possibilité d’acheter une parcelle du terrain appartenant à sa mère, le choix a été vite fait. Il opte pour l’utilisation de matériaux locaux tels que du bois et un revêtement de tuiles en céramique, et met autant que possible la main à la pâte. Il a fait appel à Rien Rossey, un jeune architecte prêt à concrétiser sa vision d’une maison durable. Résultat: une jolie petite maison passive pour un budget raisonnable.

THE BLUE HOUSE 2012 The Black House-Copyright Rien Rossey

Partenaires:

Architecte:
Rien Rossey
info@rienrossey.be

Maître d’ouvrage:
Hannes Stemgée

Réhabilitation d'un bâtiment industriel

Year of contest:

2012

Contest result:

Finalist

Location:

Anvers

Lien avec la Fondation:

THE BLUE HOUSE/

Les architectes Verdickt et Verdickt ont réhabilité un bâtiment industriel situé dans un quartier défavorisé du centre-ville. Ils en ont fait un petit village pour un public mélangé.

Teaser:

Cet habitat groupé multi-générationnel et multifonctionnel se caractérise par des interventions très soignées, rigoureuses et respectueuses d’un patrimoine, réutilisant et valorisant les structures et matériaux existants.

Soutenabilité:

PROSPERITY
L’aquisition d’un bâtiment ancien dans un quartier populaire ou industriel est économique à l’achat. Rénover de
manière groupée est financièrement plus intéressant que de construire individuellement. Les résidents profitent des infrastructures communes telles que le garage à vélos, les parkings, un lieu de rangement et des espaces verts.

PEOPLE
Il y a 5 ans, personne ne voyait le potentiel de ce quartier défavorisé. L’esprit d’entreprendre des architectes a mené à la sauvegarde d’un patrimoine intéressant et a contri bué à augmenter la qualité de l’habitat des résidents et des voisins.

PLANET
Au Comptoir Sucrier, vous vivez et travaillez à distance de vélo de la gare et du centre-ville. Les architectes pensent que le temps du terrain à bâtir est révolu. L’avenir pour la
planète est dans la réhabilitation des bâtiments anciens dans les villes.

PARTICIPATION
Les résidents se retrouvent pour discuter ou déjeuner dans les espaces verts communs. Ceux-ci peuvent également accueillir des fêtes de quartier.

L'avis du jury 2012 THE BLUE HOUSE/

Bel exemple de réhabilitation d’un bâtiment industriel ayant un impact positif dans un quartier réputé difficile. Il s’agit d’un habitat groupé, multigénérationnel (appartements et kots) et multifonctionnel (logements et bureaux).
Les interventions sont très soignées, rigoureuses et respectueuses d’un patrimoine, elles réutilisent et valorisent
les structures et matériaux existants. L’économie se situe surtout dans la simplicité et la justesse minimaliste des gestes posés.

Les architectes Verdickt et Verdickt ont réhabilité un bâtiment industriel situé dans un quartier défavorisé du centre-ville. Ils en ont fait un petit village pour un public mélangé.

Lorsqu’en 2000, le bureau d’architecture Carl et Nico Verdickt s’est installé dans un ancien entrepôt à grains, les deux frères avaient déjà une vision à long terme d’un projet en plusieurs étapes. C’est ainsi qu’ils ont racheté la sucrerie adjacente pour créer peu à peu un petit village dans la ville, composé aujourd’hui de 13 entités dont des bureaux, lofts de luxe, appartements familiaux à prix modérés et kots d’étudiants.
Les espaces industriels intérieurs ont fait place à des espaces verts communs. Le projet est durable du fait de la transformation en logement d’un bâtiment industriel situé en plein centre-ville. Il est exemplaire aussi par la rigueur et le soin apportés, l’économie des moyens utilisés, le recyclage des matériaux laissés à l’état brut et le respect du patrimoine. Vient ensuite l’attention portée à l’utilisation de techniques écologiques telles que les systèmes d’isolation et de chauffage.

Partenaires:

Architectes:
Carl & Nico Verdickt
Verdickt en Verdickt architecten
info@verdicktenverdickt.be

Maître d’ouvrage:
Carl et Nico Verdickt

Prix pour une construction durable et abordable

Year of contest:

2012

Location:

Wallonie