Design

De la réparation de chaises au réaménagement complet de bureaux, Nnof (Nearly New Office Facilities) offre une deuxième voire une troisième vie au mobilier de bureau. Les matériaux sont recyclés et le mobilier relooké. Le concept est à la fois excellent pour la planète (70 % de déchets en moins) et pour le porte-monnaie du client. Le concept fut inventé par un groupe de sociétés familiales, actives dans le déménagement et l’aménagement de bureaux, qui souhaitaient entreprendre de manière plus durable.

Nouveau réaménagement

Nnof transforme les bureaux et leurs mobiliers existants en nouveaux aménagements au look & feel rafraîchissant, en recyclant le plus possible de matériaux récupérés. Selon ses propres dires, l’entreprise peut réutiliser entre 50 et 70 % du mobilier de bureau, et jusqu’à 95 % des sièges. Pour le client, un bureau « nnofté » représente une sérieuse économie.

Réduction de CO2

Grâce au recyclage du mobilier, Nnof évite l’exploitation de nouvelles matières premières. Nnof a développé un outil d’analyse du cycle de vie des produits qui permet de chiffrer les efforts réalisés en faveur du respect de l’environnement. Jusque 17 tonnes de rejets de CO2 pour 200 postes de travail réaménagés par Nnof seraient ainsi économisées. En interne aussi, Nnof se soucie d’écologie : des hôtels à insectes et une prairie fleurie ont été réalisés sur le site de l’entreprise et les collaborateurs recoivent des cours de conduite écologique.

La croissance en temps de crise

Outre des cours de néerlandais, tous les collaborateurs de Nnof reçoivent des formations techniques pour soulever et transporter le mobilier ainsi que sociales et interculturelles. Nnof coopère aussi avec un atelier protégé. L’entreprise a une politique de développement des compétences de son personnel, elle organise régulièrement des évaluations et attache beaucoup d’importance à la formation et au coaching. En outre, Nnof organise des réunions ouvertes à tous les collaborateurs afin de leur permettre d’émettre de nouvelles idées à la direction. De cette manière, l’entreprise reste en phase avec ses travailleurs. « En deux ans de temps, nous sommes passés de 120 à 170 salariés », indique Anne Lenaerts de Nnof. « C’est une belle performance par ces temps de crise et une perspective d’avenir positive. »

Vers un moteur universel, l'"open-source" à l'épreuve !

L'étude porte sur le fonctionnement interne des objets et plus spécifiquement sur les composants des petits appareils électroménagers. Thomas Billas développe 6 éléments de bases, mécaniques, électroniques et chauffants, connectables entre- eux et avec le reste des produits industriels. A partir de cette base, il peut reconstituer une soixantaine d'objets de notre quotidien. Un point de départ nécessaire pour proposer une solution aux problèmes de déchets, re-manufacturation des objets et la reconsidération des biens de consommation. Permettre au consommateur de comprendre et s'approprier son objet, de le réparer, transformer et échanger facilement.

Le 22 novembre 2012, « L'Espoir » a été proclamé lauréat du Prix THE BLUE HOUSE/. Ce bâtiment passif en bois est exemplaire non seulement pour des questions énergétiques et techniques mais aussi parce qu'il tient compte des 4 dimensions du développement durable (environnementale, sociale, économique et participative). Situé dans la commune bruxelloise de Molenbeek, « L'Espoir » coûte moins cher qu'un bâtiment classique et offre une maison confortable à 14 familles en difficultés financières.

Le jury a également sélectionné trois nominés:

• « Le Comptoir sucrier » à Anvers de Verdickt & Verdickt,
• « L'Habitation LAR » à La Roche de David Henquinet et
• « The Black House » de Rien Rossey à Leffinge.