Pyroplast
Louis Biebuyck et Guillaume Dejardin sont deux étudiants en première master en ingénieur civil à l’Ecole Polytechnique de Louvain-la-Neuve, respectivement en électricité et en électromécanique. Rencontrés lors de cours préparatoires pour l’examen d’entrée d’ingénieur civil, ils sont devenus amis et passent chaque blocus ensemble à discuter d’idées entrepreneuriales. C’est lors de l’une de ces discussions que Pyroplast est né. En 3e année de bachelier, ils ont participé et gagné le concours Startech : un programme d’entrepreneuriat suivi d’un concours composé de 500 étudiants ingénieurs participants, provenant de 11 hautes écoles et universités en Wallonie, avec à la clé un voyage à l’Université du Texas. Depuis la victoire du concours, Pyroplast est incubé à l’Yncubator et coaché par Simon Desbarax.
Pyroplast propose des machines utilisant la technologie de la pyrolyse pour donner de la valeur aux déchets plastiques en les transformant en carburants. Cette technologie permet de transformer 1kg de plastique en 850 grammes de carburants. Le reste de la masse produite est composée de gaz qui peut directement être réutilisé dans le procédé pour améliorer son rendement, comme le résidu du charbon qui peut être réutilisé en engrais. Actuellement en Belgique, 59% des déchets plastiques sont traités avec la méthode de l’incinération qui ne récupère que 26% de l’énergie contenue initialement dans le déchet. Le reste des déchets plastiques est majoritairement recyclé, mais à l’étranger.
Pyroplast propose d’utiliser la technologie de la pyrolyse qui permet d’extraire deux fois plus d’énergie initialement contenue dans le déchet plastique. Ainsi Pyroplast a pour ambition d’augmenter la proportion de déchets traités en Belgique et cela de manière durable.
« Sensibles aux enjeux climatiques et désireux de délivrer de l’impact, nous avons créé Pyroplast. Notre objectif est de changer la vision que nous avons du déchet pour ne plus le voir comme une ordure mais comme une ressource.
Toujours étudiants, le challenge est de taille mais tellement stimulant ! Il permet de mettre en pratique ce qu’on voit dans nos cours, d’apprendre de nouvelles choses par la pratique et par l’essai/erreur, tout en confrontant nos avancées au marché. En plus d’être enrichissant d’un point de vue technique, nous apprenons énormément de « soft skills » (présenter, convaincre, vendre, …) que l’on n’apprend pas sur les bancs de l’université mais qui sont pourtant cruciaux. Cette expérience est véritablement unique car nous sortons continuellement de nos zones de confort et rencontrons des gens toujours plus intéressants !
Nous remercions mille fois la Fondation Générations Futures pour la confiance. Cette bourse nous permettra de réaliser une version plus avancée de notre prototype afin d’obtenir un produit vitrine qui nous permettra d’approfondir nos connaissances sur la pyrolyse et de concrétiser nos premiers clients. »
Pyroplast remporte une bourse de prototypage de 5000€.