Edonia
Lien avec la Fondation
Hugo Valentin et Pierre Mignon, récemment rejoint par Nicolas Irlinger, sont les co-fondateurs d’Edonia. Cette start-up a mis au point une technologie simple, différente et brevetée permettant de produire un ingrédient qui s’appuie sur les propriétés uniques des microalgues. L’ingrédient obtenu, très savoureux, est sur le plan nutritionnel, à la fois riche en protéines, vitamines et minéraux essentiels et, très peu transformé (ce qui le rend particulier). Il se distingue par son aspect texturé, nutritif et organoleptique qui révèle le potentiel des microalgues dans l’alimentation.
L’augmentation de la population mondiale et les défis environnementaux nécessitent d’accroître la production de protéines, tout en diminuant les ressources mobilisées. Edonia participe à la diversification des sources de protéines et limite l’impact de notre alimentation. En effet la culture d’algues nécessite très peu d’eau, d’énergie et occupe peu de surfaces au sol, elle s’adapte à la majorité des écosystèmes. Cet organisme vivant est sobre, tout comme son procédé de fabrication.
Edonia se positionne ainsi en tant que producteur B2B dans le domaine des matières protéiques texturées. Cette innovation s'aligne avec les cahiers des charges stricts des grands groupes alimentaires et répond à la demande croissante d'alternatives végétales.
« Le Fonds Shinju pour les Générations Futures a été la première entité à nous faire confiance. Nous avons pu lancer notre société grâce à ce prêt philanthropique, au travers du programme "Seeding the Future". Ces 50.000 € ont en effet été la première source de financement du projet après le capital social déposé par les fondateurs. Ce montant a permis d'accélérer le développement de notre technologie à l'échelle laboratoire. Il a été aussi un gage de réassurance pour obtenir nos financements suivants (réseau entreprendre, BPI). Au-delà du prêt, le processus de qualification a aussi été un moment décisif, car un jury de qualité a pu challenger notre business plan en nous posant les bonnes questions, à un moment où il était encore très immature. Ce jury a été l'occasion pour nous de rencontrer deux personnes qui sont aujourd'hui encore nos ‘advisors’ : Marion Schuppe, directrice de l'investissement chez Make Sense, et Alexis Angot, ex-CFO d'Ÿnsect. »