Education & Training

La période entre le début du doctorat et l'obtention d'un poste académique définitif constitue une étape clé par rapport à la déperdition de femmes dans la carrière académique (« tuyau percé »). Afin de diminuer les obstacles que les femmes rencontrent pendant cette période, le projet Delta propose un 1 plan institutionnel avec 10 actions pour combattre 4 types d’obstacles :

1.    Les difficultés pour l’équilibre travail-famille dans les étapes doctorale et post-doctorale.
2.    La faible valorisation et la distribution genrée du travail universitaire dit « invisible » (academic housework).
3.    Les biais de genre lors du recrutement scientifique et académique.
4.    Le harcèlement sexiste et sexuel à l’université, avec un risque plus élevé en cas de relation asymétrique (doctorat).

Il considère les différences disciplinaires et adopte une approche intersectionnelle.
Le projet est porté par Isabelle Meuret (Vice-rectrice à la politique académique en charge de la politique de diversité et de genre), Jean-Christophe Leloup (conseiller des autorités) et Sara Aguirre (coordinatrice de la politique de genre et de diversité) et bénéficie de l’accompagnement du Comité de pilotage « Égalité de genre dans la carrière académique ». Parties prenantes : délégation du corps scientifique et PhD & Post-Doc Society ULB.

"L’ULB mène un travail de longue haleine en faveur de l’égalité de genre à l’université, notamment par rapport à la carrière du corps académique (personnel permanent). Cependant, pour que ce travail demeure fructueux, il est nécessaire de continuer à « alimenter le tuyau » dans les étapes précédentes de la carrière académique, en s’attaquant aux obstacles que les femmes rencontrent lors du doctorat, du post-doctorat et de l’obtention d’un poste stable. Le financement du Fonds Sakura nous permettra de doter le projet Delta des ressources humaines adéquates pour implémenter des mesures nouvelles et novatrices à cette fin."

Les fondateur·rices du projet ainsi que les autres membres de l’équipe :

Équipe projet:

• MEURET Isabelle, Vice-rectrice à la politique académique en charge de la politique de diversité et de genre, sponsor
• LELOUP Jean-Christophe, conseiller des autorités pour la politique d’égalité de genre, conseiller
• AGUIRRE Sara, responsable de la politique de genre et de diversité, coordinatrice

Comité d'accompagnement :

• Fanny Boraita, Cheffe de travaux à la Faculté d’Informatique - Coordinatrice de la recherche (UNamur)
• MOUCHERON Cécile, doyenne de la Faculté des sciences
• GILIS Dimitri, doyen de l’École polytechnique de Bruxelles
• DEHON Catherine, doyenne de la Solvay Brussels School Economics & Management
• WAUTHY Pierre, doyen de la Faculté de médecine
• MARTIN Émeline et DUBUS Benoît, délégation du corps scientifique
• BERKE Peter et CUCCURULLO Alessia, commission genre de l’École polytechnique de Bruxelles
• DIEKMANN Anya, JORET Gwenaël et LEEMANS Dimitri, groupe de travail genre de la Faculté des sciences
• LICATA Laurent, professeur de la Faculté de psychologie, des sciences de l’éducation et de logopédie
• VAN DONINCK Karine, professeure de la Faculté des sciences
• BANETON Joffrey et LECLÈRE Sophie, Département recherche

Le projet Isala Nova, mené conjointement par l'UMONS et l'UNamur, vise à promouvoir une mobilisation collective dans la réflexion et la lutte autour des inégalités qui freinent la progression des femmes dans les carrières scientifiques et académiques. Pour ce faire, le projet va mettre en place des groupes de réflexion composés d'ambassadrices et ambassadeurs de chaque institution, sous la forme d’activités (ateliers, conférences et groupes de discussion).
L'objectif est de créer une dynamique participative, inclusive et collaborative, où les membres des groupes jouent un rôle clé dans la diffusion des nouvelles pratiques et normes au sein de leurs institutions. Du travail collectif d’un réseau d’ambassadeurs et d'ambassadrices, le projet espère faire émerger et implémenter des solutions durables et adaptées à la réalité de l’institution, en partant des résultats d’une recherche conduite sur les deux institutions du projet pilote. Ce projet pilote tente d’identifier comment un tel réseau peut faire évoluer un système institutionnel entier, avec l’espoir d’apporter des bonnes pratiques modèles et une méthodologie dont pourraient s’emparer d’autres institutions nationales et internationales.

L'équipe se base sur un partenariat, fort mais rare, entre recherche et administration. La recherche aura pour objectif d’identifier les causes de la fuite des femmes et de faire le monitoring de l’impact de ces groupes germes. L’administration quant à elle actionnera les leviers qui faciliteront l’implémentation et l’animation des groupes germes, la valorisation et la dissémination des résultats. L’étude pilote des groupes germes sera conduite sur l’UMONS et l’UNamur, soit deux institutions dont la taille est proche mais dont l’organisation interne diffère. La comparaison des deux écosystèmes identifiera les points d’attention en vue du passage à échelle au niveau des universités de la Fédération Wallonie Bruxelles.

“Les actions des plans genre avancent, mais lentement par manque de temps et de ressources. On compte sur la bonne volonté des gens et on n’arrive pas à mobiliser tout le monde. Les motivés n’ont pas vraiment le temps de se tenir à jour des dernières avancées, ni de mettre en place des solutions. Ce projet, soutenu par le Fonds Sakura pour les Générations Futures, va permettre de recruter des personnes pour animer le réseau et donner un vrai mandat à ceux qui le soutiennent pour qu’ils puissent dégager du temps. Ce financement va aussi permettre d’organiser les ateliers et les groupes, d’inviter des personnes inspirantes et de diffuser les bonnes pratiques.”

Les fondateur·rices du projet ainsi que les autres membres de l’équipe :

Équipe “administration”: 

• Cynthie Marchal, Coordinatrice du déploiement du Réseau, au Département de l’Administration et de la Valorisation de la recherche (AVRE) - Coordinatrice du déploiement du réseau - UMONS
• Murielle Guillaume, Gestionnaire de la Cellule Emploi et de projets RH - Coordinatrice du déploiement du réseau - UNamur
• Maryse Demuynck, Co-présidente de la Commission Recherche du Pôle Hainuyer - Facilitatrice de la collaboration avec les Ecoles Supérieures des Arts (UMONS)
• Damiano Di Stazio, Chargé de communication à l’AVRE - Gestionnaire de la stratégie de communication (UMONS)
• Claire Dupont, Chercheure et Professeure à la Faculté Warocqué d’Economie et Gestion, Conseillère pour l’égalité de genre - Facilitatrice à l’implémentation du réseau - UMONS
• Marc Labie, Chercheur et Professeur à la Faculté Warocqué d’Economie et Gestion, Premier Vice-Recteur, ayant en charge le plan genre et diversité - Facilitateur à l’implémentation du réseau - UMONS
• Robin Raedt, Chargé de communication (UMONS)
• Céline Thillou, Directrice de l’AVRE - Facilitatrice du projet au sein de l’administration et de la coordination avec l’Alliance Eunice (UMONS)
• François-Xavier Fiévez, Vice-recteur aux affaires sociales étudiantes, au genre, à la culture et au spor - Facilitateur à l’implémentation du réseau - UNamur
   

Équipe “recherche” :

• Fanny Boraita, Cheffe de travaux à la Faculté d’Informatique - Coordinatrice de la recherche (UNamur)
• Julie Henry, Cheffe de projets STEAM - Chercheuse post-doctorante (UNamur)
• Coline Leclercq, Personne Contact Genre - Chercheuse (UNamur)
• Véronique Vitry, Chercheure et Professeure à la Faculté Polytechnique de Mons (UMONS)

Quels sont les principaux défis de l’enseignement de la finance durable, et une initiative telle que le fonds étudiants Citizenfund pourrait-elle y répondre efficacement ?

Marius Brebant propose une réflexion approfondie sur l’enseignement de la finance durable en Belgique, nourrie par son stage chez Citizenfund. Créé en 2017, ce fonds d’investissement à impact, participatif et citoyen, compte actuellement 280 coopérateur·ices et gère un portefeuille de 535.000 euros injectés dans 30 projets sociétaux. Marius Brebant a rencontré 11 acteurs de l’enseignement de la finance et/ou du développement durables afin de dresser l’état des lieux de ce secteur et d’analyser avec eux la pertinence d’un des projets de Citizenfund : développer des fonds étudiants coopératifs à impact dans les universités et hautes écoles belges. Son travail questionne l’articulation pratique/théorie de l’enseignement de la finance durable et divers écueils rencontrés par les fonds participatifs : obstacles institutionnels dans les établissements d’enseignement, manque de cohérence du discours « durable » dans les programmes, manque de compétence/intérêt chez les enseignant·es et étudiant·es, etc. Au total, sept grands points de débat autour de telles initiatives sont identifiés avec, en toile de fond générale, la perception de greenwashing par le grand public et les étudiant·es eux·elles-mêmes.

A télécharger :  Mémoire Marius Brebant

Quels sont les effets d’activités en éducation relative à l’environnement sur les connaissances de système liées à la biodiversité et à l’eau des élèves du primaire ?

Le travail d’Andy Jenniges s’ancre dans le contexte de l’éducation relative à l’environnement (ERE) et s’intéresse, plus particulièrement, à la création d’outils d’évaluation clairs quant à l’efficacité des projets menés dans ce domaine en Fédération Wallonie-Bruxelles. Au sein d’un vaste programme de recherche entrepris avec divers acteurs associatifs et académiques, Andy Jenniges a étudié, à sept mois d’intervalle, l’évolution des connaissances dites « de système » (savoirs factuels) liées à l’eau et à la biodiversité de 539 élèves de 29 classes allant de la 4ème à la 6ème primaire. Le questionnaire développé a permis, entre autres, de mesurer des variables comme la motivation pro-environnementale des élèves, leurs valeurs, leurs comportements, leurs intentions, etc. Il a permis de corréler l’état des connaissances au genre des élèves, à leur niveau scolaire, aux comportements antérieurs et aux thématiques fines abordées. De tels résultats permettent aux associations actives dans l’ERE d’affiner leurs méthodes et de mieux en évaluer l’efficacité. Le travail souligne, notamment, l’importance des temps d’intervention courts dans l’ERE, de l’implication de l’instituteur·ice et des parents dans les programmes mis en œuvre.

A télécharger :  Mémoire Andy Jenniges

Zoë De Graef verdedigde haar eindproef, met als titel DIGISEX - Project Zoë De Graef, in het kader van het graduaat orthopedagogische begeleiding, aan de AP Hogeschool Antwerpen. 

Deze graduaatproef helpt het taboe doorbreken rond seksualiteit in een observatie- en behandelingscentrum voor jongeren met diverse uitdagingen. Zoë De Graef ontwikkelde een kaartspel dat het actuele thema van sexting op een luchtige manier behandelt, het bewustzijn vergroot en de weerbaarheid van jongeren versterkt.

Het spel is een toegankelijk, duurzaam middel voor orthopedagogen en opvoeders om belangrijke gesprekken te voeren en complexe thema’s bespreekbaar te maken, niet alleen in de huidige context maar ook mogelijk in andere settings zoals scholen. Het initiatief benut eenvoudige en betaalbare middelen voor effectieve educatie, en er is potentieel om het kaartspel uit te breiden naar andere relevante onderwerpen.

De positieve respons van jongeren, begeleiders, docenten en professionals toont aan dat het spel niet alleen goed werkt voor specifieke onderwerp zoals sekstualiteit en sexting, maar ook het potentieel heeft voor andere uitdagende thema’s zoals drugproblematiek of angsten. Het heeft een duurzame kracht vanwege zijn eenvoudige productie en gebruik, waardoor het gemakkelijk verspreid kan worden. De aansprekende vormgeving maakt het niet alleen visueel aantrekkelijk, maar ook toegankelijk. Het winnen van een award zou kansen bieden om het kaartspel verder te ontwikkelen, de discussie over moeilijk bespreekbare onderwerpen te vergroten en het spel breder te verspreiden, wat uiteindelijk het doel is van dit waardevolle initiatief.

Viktor Van den Eede verdedigde zijn eindproject (in samenwerking met Richtpunt Campus Buggenhout), met als titel B.E.U.: Oprichting van een time-out project voor jongeren in een groen kader, in het kader van het graduaat orthopedagogische begeleiding, aan AP Hogeschool Antwerpen.

Richtpunt Campus Buggenhout, een buitengewone school, heeft een uniek time-out project genaamd B.E.U. (Buitengewoon En Uitzonderlijk) opgezet op een nabijgelegen landbouwgrond. In deze groene omgeving, weg van de reguliere schoolstructuur, werken kleine groepen leerlingen aan individuele doelen, ondersteund door de zorg van opvoeders. Het project, met dierenverzorging en diverse taken, bevordert niet alleen persoonlijke, maar ook sociale en emotionele groei. De duurzame effecten van B.E.U. worden het meest duidelijk bij de terugkeer van leerlingen naar de klas. Dankzij de ontwikkelde veerkracht en het hernieuwde welzijn kunnen leerlingen positiever en met een frisse geest terugkeren naar hun schoolomgeving. Ze hebben de mogelijkheid om uitdagingen met meer zelfvertrouwen aan te pakken en constructief deel te nemen aan hun leerproces. Dit verhoogt niet alleen de kans op succes in hun schoolcarrière, maar legt ook een duurzame basis voor hun toekomstige persoonlijke en professionele leven. Milieueducatie wordt ook geïntegreerd om jongeren bewust te maken van klimaatverandering en milieuproblemen.

In deze graduaatsproef wordt praktische betrokkenheid van jongeren in duurzaamheidsinitiatieven, zoals bomen planten en recycling, benadrukt. Het time-outproject in de natuur heeft aanzienlijke positieve impact op leerlingen met gedragsstoornissen of autisme, stimulerend voor persoonlijke ontwikkeling en maatschappelijke integratie. Creativiteit en innovatie worden getoond in duurzame praktijken, zoals de bouw van een ecologisch toilet en gebruik van natuurlijke bouwmaterialen. Het project biedt educatie en betrokkenheid van leerlingen, waarbij ze actief bijdragen aan ontwerpen en bouwen. Recyclagemateriaal wordt ingezet om duurzaamheidsinitiatieven te ondersteunen. Kortom, het time-out project bevordert bewustwording, betrokkenheid en duurzame keuzes voor een meer rechtvaardige samenleving.

Kirinyana Laureys, Elias Nouwen, Lowie Janssens, Tibo De Cuyper, Jan Segaert, Kobe Bot en Arne Vermeulen verdedigden hun eindproef met als titel STEM-fiets en STEM-versatie, in het kader van de professionele bachelor lerarenopleiding, aan de UCLL Hogeschool.

Een speelplaats is meer dan alleen speelgoed; het kan ook educatief materiaal bevatten waar kinderen actief leren terwijl ze bewegen. De praktijkonderzoek van deze jongeren richt zich op duurzaamheid in brede zin, met aandacht voor ecologie, economie en maatschappij. Ze ontwikkelden educatieve podcasts en een STEM-fiets ("Sciences, Technology, Engineering & Mathematics") om leerlingen te betrekken bij duurzame thema’s. De podcasts, gericht op leerlingen vanaf 10 jaar, behandelen onderwerpen zoals zonne-energie, WADI, koesterburen en energievormen. Ze integreren ook de Duurzame Ontwikkelingsdoelen (SDG’s) in hun aanpak, zoals kwaliteitsonderwijs, betaalbare en duurzame energie, en industrie, innovatie en infrastructuur. Samenwerking met onderwijs en bedrijven, inclusief partners zoals VLS Heilig Hart Heverlee, WeWatt, en UCLL eXPerience Lab, evenals financiële steun van de provincie cruciaal was essentieel om hun ideeën te realiseren, met aandacht voor de impact op de samenleving en het belang van vroege educatie over duurzaamheid. Het ontwerp van de STEM-fiets, gebaseerd op een eerdere versie van WeWatt, omvatte het verbeteren van geluidskwaliteit en duurzaamheid, evenals het toevoegen van een touchscreen en zonnepanelen. Een fiets waarmee de leerlingen zelf energie kunnen opwekken en inzicht krijgen in duurzame energie. Het resultaat is een innovatief product dat duurzaamheid en educatie combineert op de speelplaats. Voor de toekomst streven ze naar verdere verduurzaming van de fiets, uitbreiding naar andere scholen en locaties, en het delen van hun kennis en schema’s met leerkrachten voor bredere toepassing in het onderwijs.

Engager les campus dans la durabilité : une approche par l’économie circulaire

Le travail de Marie Scohier porte sur la transition sociale et environnementale des universités en se focalisant sur la thématique spécifique de la gestion des flux matériels. Divisé en quatre types de stratégies (anticipation, réduction, utilisation et élimination), un modèle d’économie circulaire spécifique a d’abord été établi sur la base d’une revue de la littérature. Élaboré à partir de l’expérience de cinq universités (parmi lesquelles l’ULiège) réparties sur divers continents, un recueil de bonnes pratiques a ensuite été élaboré, susceptible d’inspirer toutes les universités voire d’autres types d’organisations ou d’entités territoriales. Dans un troisième temps, plus analytique, Marie Scohier a mis en évidence les freins et leviers aux pratiques de circularité sur les campus universitaires. Parmi ces derniers : le surcroît de résilience face à la réduction inéluctable des ressources, le sentiment d’appartenance institutionnelle parmi les étudiant·es et le personnel, leur bien-être au travail, la réduction de l’éco-anxiété, etc.

A télécharger : Mémoire Marie Scohier