Waste-end
La biométhanisation est un procédé déjà implémenté à l’échelle industrielle et dans de grandes exploitations agricoles. L’objectif de Waste-end est de le rendre accessible au niveau du secteur de la restauration, de l’hôtellerie et des collectivités (écoles, maisons de repos, hôpitaux…). L’entreprise souhaite proposer une technologie low-tech qui fait rentrer ces acteurs dans la boucle de l’économie circulaire tout en leur permettant de réaliser des économies sur le coût du traitement de leurs déchets organiques.
Aujourd’hui encore, une quantité non négligeable des restes alimentaires de ces collectivités sont incinérés alors qu’ils représentent une ressource précieuse à explorer. C’est au travers d’un procédé biologique naturel, que les biodigesteurs Waste-end donnent la possibilité à des bactéries de digérer la matière organique, qui en l’absence d’oxygène, se transforme en biogaz riche en méthane et en engrais naturel idéal pour nourrir les sols. Les déchets alimentaires représentant auparavant un coût important pour ces acteurs deviennent une ressource riche à exploiter : le biogaz pouvant être réutilisé dans une chaudière ou une cuisinière au gaz, et les engrais pouvant être dispersés dans un jardin ou sur un potager.
Ce dispositif a pour avantage de proposer une solution facile d'utilisation, adaptable à la quantité et au type de déchets à traiter. Il permet un traitement dans le respect de l'environnement, qui limite le transport des matières.
En 2020, Waste-end remporta une bourse de 5.000€ de la Fondation des Générations Futures, dans le cadre du programme Prototyping the Future, afin de développer un prototype de biodigesteur pour une collectivité, monitoré par des capteurs permettant d'analyser son rendement et l'impact de la variation de certains paramètres sur ce prototype.
L’équipe Waste-end est composée de Lola Brousmiche et Nathan Pletinckx, deux jeunes au profil complémentaire. Elle est ingénieure civile en chimie et s’est spécialisée en biométhanisation. Lui est ingénieur de gestion et maîtrise les nombreux outils liés à l’entrepreneuriat. Tous deux partagent une envie irrépressible d’agir pour la préservation de l’environnement et cette conviction leur a permis d’installer deux unités pilotes dans le Hainaut.
