Vêtithèques versus fast fashion. Dévoiler les verrouillages auxchangements de pratiqueshabituelles de consommation pour mieux les dépasser et favoriser le déploiement del’économie de la fonctionnalité dans le secteur de l’habillement.
Le champ abordé par la thèse de Coralie Muylaert est celui de l’économie de la fonctionnalité, à savoir l’économie qui promeut l’usage d’un bien plutôt que l’achat classique. L’autrice a cherché à expliquer ce qui bloque les changements de pratiques des consommateur·rices en matière d’habillement, en particulier leur faible recours aux vêtithèques (bibliothèques de vêtements). Grâce à la mise en place de six ateliers impliquant producteur·rices et consommateur·rices, elle a identifié deux niveaux de blocage principaux. Le premier est l’ensemble des routines de consommation de vêtements par les consommateur·rices. Le second, plus profond, est l’ensemble des constructions socio-culturelles qui y sont liées : dress codes, expression du statut social, poids du marketing, etc. Forte de ces constats, Coralie Muylaert propose une stratégie plus soutenable basée sur la promotion de tiers-lieux de type bibliothèques élargies, l’adoption de hacks (ruptures de routines d’achat), des campagnes publicitaires inspirées du modèle bruxellois Good Food, etc.
A télécharger : Thèse Coralie Muylaert
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